.

Portrait de Blick Bassy Dans l'émission "Ocora Couleurs du monde" sur France Musique

.

Portrait de Blick Bassy Dans l'émission "Ocora Couleurs du monde" sur France Musique

Entretien avec l'auteur-compositeur, guitariste et percussionniste camerounais Blick Bassy, pour son album "1958" paru chez No Format! et son premier roman "Le Moabi Cinéma" paru aux éditions Gallimard. Entretien réalisé à Arles dans le cadre des Suds en Hiver le 7 mars 2020.

Vo!x Box #12 à boire et à manger Michel Legrand - Gérard Calvi - Nino Ferrer

Vo!x Box #12 à boire et à manger Michel Legrand - Gérard Calvi - Nino Ferrer

Trois recettes musicales pour satisfaire tous les goûts...

Les plus romantiques devraient se satisfaire de la Recette pour un cake d’amour de Peau d'Âne sous la houlette de Michel Legrand, Catherine Deneuve et Jacques Demy.

Les plus cyniques pourront quant à eux mijoter un Gâteau empoisonné pour tenter de faire disparaître Astérix et Obélix dans leur course pour construire un palais à Cléopâtre.

Enfin, les plus bucoliques s'en iront pique-niquer avec Nino Ferrer, et chanter la trivialité d'une liste d'ingrédients pour un repas de famille.

Musique de film, musique de dessin animé et tube des années soixante, tendresse et humour : vous aurez de quoi vous régaler.

Bon appétit et surtout, bon chant !

Ce programme vous est présenté par

La Complexité est-elle nécessaire au chef-d'œuvre ? Battements de chœur par Marc-Olivier Dupin

La Complexité est-elle nécessaire au chef-d'œuvre ? Battements de chœur par Marc-Olivier Dupin

Qu'est-ce qui définit un chef-d'œuvre ? Sa complexité ?

Marc-Olivier Dupin démontre grâce à de très beaux exemples que la simplicité d'un morceau n'est pas un frein à sa beauté, bien au contraire...

Découvrir toutes les chroniques "Battement de chœur" de Marc-Olivier Dupin sur France Musique.

Ces chansons qui font l'été par Bertrand Dicale

Ces chansons qui font l'été par Bertrand Dicale

Dans sa chronique de l'été 2020, Bertrand Dicale, journaliste et auteur spécialiste de chansons françaises, a proposé d'explorer les rapports entre les tubes de l'été depuis 1955 et l’actualité d’une époque.

Une sélection de ses chroniques est ici proposée, portant sur les succès estivaux qui ont traversé les ans, de Edith Piaf à Aya Nakamura en passant par Gainsbourg ou Manu Chao.

Été 2020 : Djomb par Bosh, les habits neufs du vieux sexisme

Été 2019 : Pookie d'Aya Nakamura, ou la nouvelle Française qui s'exporte

Été 2018 : La Grenade de Clara Luciani, la génération #MeToo

Été 2005 / été 1998 : L’Hymne de nos campagnes de Tryo, ou l'éternel retour de l'urgence climatique

Été 1999 : Clandestino de Manu Chao, la gloire paradoxale des clandestins

Été 1985 : Macumba de Jean-Pierre Mader, une tragédie qui se danse

Été 1979 : Aux armes et cætera de Serge Gainsbourg, entre gloire et adversité

Été 1975 : L'Été indien de Joe Dassin face au chômage de masse

Été 1969 : Le Métèque de Georges Moustaki ou les questions du "juif errant et du pâtre grec"

Été 1956 : L’Homme à la moto d’Édith Piaf ou la mort à deux roues

Toutes les chroniques de Bertrand Dicale sont à retrouver sur le site de Franceinfo.

Moussolouléna

Moussolouléna

Senny Camara

Ce chant, en langue wolof et en mandingue, accompagné à la kora, au balafon et à la guitare, a été arrangé par Senny Camara pour « L'Afrique à chanter ».

« C’est une chanson que j’ai déjà enregistrée, sous forme de clip, avec le groupe O’Sisters. C’est un groupe de femmes et cette chanson parle de la femme. De la femme africaine en particulier. Une femme du monde, une femme de l’humanité dont le lointain berceau se trouve en Afrique.

Au Sénégal, on inculque aux femmes l’idée qu’elles doivent rester à la maison. Ce sont les hommes qui partent pour rapporter de l’argent. Elles fournissent un travail énorme qui ne se voit pas forcément. Dans les campagnes, il faut aller chercher l’eau, préparer la nourriture, s’occuper des enfants. En plus il y a le travail aux champs et encore et encore, aller chercher l’eau !

C’est une chanson en wolof et en mandingue dans laquelle on entend beaucoup le mot “femme” bien sûr : il se dit « mousso » en mandingue, pluriel « moussolou ». En wolof, c’est « djiguéne ». On entend aussi les deux mots qu’on utilise en mandingue pour désigner l’Afrique : « Afiriki » et « Farafina ».

J’ai voulu que ce soit une musique énergique, à l’image de la femme africaine. La version originale est plus rapide. Ici, j’ai raccourci le texte et ralenti un petit peu le tempo pour que l’apprentissage par les élèves soit possible. » Senny Camara

Les ressources pour chanter Moussolouléna en classe sont disponibles ci-dessous.

Deux vidéos de Senny Camara expliquant la prononciation des paroles et le chant : 

Malisadio

Malisadio

Senny Camara

Malisadio est une chanson en mandika, spécialement arrangée par Senny Camara pour « L'Afrique à chanter ». Le mandika est une langue mandingue. Il s’agit d’un groupe de langues d’Afrique de l’Ouest qui comporte des variantes mais dont les locuteurs se comprennent. Au Mali, on parle le bambara et le malinké ; en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, le dioula ; au Sénégal et en Gambie, le mandika.

« Quand nous étions petits, on passait de longues soirées dehors durant lesquelles on entendait raconter les contes traditionnels. Il y a une histoire dont il existe plusieurs variantes en Afrique de l’Ouest, c’est “Mali Sadio”. Elle se passe à Bafoulabé, une ville du Mali qui est bordée par le fleuve Sénégal. C’est l’histoire d’une amitié entre un hippopotame (“mali” en mandingue) et une jeune fille appelée Sadio. Dans la version qu’on nous racontait, ça finissait mal : l’hippopotame meurt et la jeune fille aussi ! L’histoire a donné naissance à des chansons dont il existe de nombreuses versions. Moi, je vous livre celle que j’entendais chez ma grand-mère. Je l’ai choisie pour vous parce que je pense qu’elle est assez facile à apprendre. » Senny Camara

Les ressources pour chanter Malisadio en classe sont disponibles ci-dessous.

Une vidéo de Senny Camara expliquant la prononciation des paroles 

Bani dé

Bani dé

Senny Camara

Chant traditionnel mandingue avec quelques mots de wolof, Bani dé a été spécialement arrangé et simplifié (en ce qui concerne les paroles) par Senny Camara pour le projet « L'Afrique à chanter », afin de le mettre à la portée des élèves français. « Bani » signifie « Les enfants » en mandingue. Il recouvre le même message que le chant « Talibé » : l’enfance a besoin d’être protégée, tous les enfants ont droit à un avenir.

Les ressources pour chanter Bani dé en classe sont disponibles ci-dessous.

Une vidéo de Senny Camara expliquant la prononciation des paroles :

Talibé

Talibé

Senny Camara

Ce chant en langue wolof a été spécialement créé par Senny Camara pour le projet « L'Afrique à chanter ». Véritable ode à l'éducation, ce morceau fait référence aux enfants à Dakar qui n'ont d'autres choix que de mendier, parfois dès l'âge de 4 ou 5 ans.

« Dans les grandes villes, à Dakar notamment, il y a des enfants qui mendient dès le matin. Avec un pot à la main, ils demandent de l’argent ou de la nourriture. Ce sont des enfants qui ont été confiés par des parents pauvres à des maîtres coraniques pour recevoir un enseignement. À l’origine le mot « talib » (pluriel : « talibé ») veut dire « élève » ou « disciple ». Mais, en fait, un très grand nombre est exploité comme mendiants et n’est pas du tout éduqué. C’est un vrai problème de société. Des enfants de 5 ans qu’on envoie mendier dans les rues ! Ils sont malades, subissent des violences, etc. De nombreuses associations, de nombreux artistes se sont élevés contre cette situation. » Senny Camara

Les ressources pour chanter Talibé en classe sont disponibles ci-dessous.

Deux vidéos de Senny Camara expliquant la prononciation des paroles et le chant :

Umqokozo

Umqokozo

Mpho Moloi Tubatsi

Umqokozo est un chant traditionnel généralement interprété par les enfants pour accompagner leurs jeux. Une version spécialement adaptée par Tubatsi Mpho Moloi pour « L'Afrique à chanter » est ici proposée.

Chanté en xhosa, une des langues officielles d’Afrique du Sud, parlée par huit millions de personnes, ce morceau a été rendu célèbre par Miriam Makeba, chanteuse sud-africaine très impliquée dans le mouvement anti-apartheid, qui l’a enregistrée en 1962 pour son album The Many Voices of Miriam Makeba.

En 2002, elle a été également enregistrée par la chanteuse sud-africaine To Nokwe qui explique en anglais, sur les premières mesures de la musique : « Lorsqu’une fille khosa est sur le point de se marier, son père lui recouvre les épaules d’un tissu rouge décoré par toutes les femmes du voisinage. Et la fille se promène ainsi vêtue en se pavanant comme un paon. »

Toutes les ressources sont disponibles pour découvrir cette chanson au style joyeux, « reflet de la musique traditionnelle de style xhosa » comme le dit Tubatsi Mpho Moloi lui-même.

Une vidéo de Tubatsi Mpho Moloi expliquant la prononciation des paroles.

Nampaya Omame

Nampaya Omame

Mpho Moloi Tubatsi

Nampaya Omame est un chant enfantin traditionnel spécialement adapté par Tubatsi Mpho Moloi et Thulani Shabangu pour « L'Afrique à chanter ».

Pour répondre à la commande d’un répertoire d’Afrique du Sud pour les jeunes Français, Tubatsi Mpho Moloi a choisi de puiser dans les chants qui ont bercé son enfance. Cette chanson traditionnelle est en langue zoulou, reconnue comme une des langues officielles de l’Afrique du Sud après la fin de l’apartheid (1948-1991). C’est la langue principale du KwaZulu Natal, une province orientale du pays. La chanson est passée de génération en génération et l’auteur en est inconnu. Elle est chantée par les enfants pour accompagner des jeux comme la marelle ou des frappés de mains à plusieurs.

Fichiers audios, partition, paroles et fiches pédagogiques sont accessibles pour aborder le chant avec les élèves.

Une vidéo de Tubatsi Mpho Moloi expliquant la prononciation des paroles

S'abonner à